Femmes dans les sphères de pouvoir
Denise Epoté, directrice de la distribution, du marketing et de la commercialisation chez TV5 Monde, partage avec nous sa vision sur la présence des femmes dans les sphères de pouvoir (médias, entreprises, politique, etc.). Malgré des avancées certaines, elle estime que beaucoup reste à faire. Elle est convaincue que l’engagement et la volonté politique sont les clés de voûte pour promouvoir l’égalité des sexes et ainsi créer un véritable changement dans la société.
Une progression encore trop timide à cause des obstacles encore nombreux
En ce 8 mars, journée internationale des droits de la femme, je m’en voudrais de ne pas parler de parité et de sororité. Trente ans après la quatrième conférence mondiale de Beijing sur les femmes, les questions liées aux femmes et au pouvoir demeurent encore au cœur de nombreux débats sociétaux et politiques.
Malgré les lois et les promesses en vue d’un monde plus égalitaire, nous les femmes, la moitié de l’humanité, sommes toujours sous-représentées dans les sphères de pouvoir traditionnelles telles que la politique, les entreprises et les institutions académiques. Certes des progrès ont été réalisés dans de nombreux pays pour promouvoir l’égalité des sexes et encourager la participation des femmes aux postes de pouvoir. Mais cela irait beaucoup mieux s’il était mis fin aux politiques de quota décidées par les hommes mais qu’ils sont les premiers à ne pas respecter. Dans plusieurs pays africains, le pourcentage de représentation des femmes dans les instances politiques est de 30%. C’est certes un début mais nous sommes bien loin de la parité.
Les obstacles auxquels les femmes sont confrontées pour accéder au pouvoir sont multiples et complexes. Ils incluent des facteurs tels que les stéréotypes de genre, les discriminations institutionnelles, le plafond de verre, les écarts de rémunération et les attentes sociales souvent contradictoires entre vie professionnelle et vie privée. Tous ces défis dissuadent les femmes de chercher des postes de pouvoir et ils limitent leurs chances de réussite une fois qu’elles y accèdent.
Malgré les lois et les promesses en vue d’un monde plus égalitaire, nous les femmes, la moitié de l’humanité, sommes toujours sous-représentées dans les sphères de pouvoir traditionnelles telles que la politique, les entreprises et les institutions académiques. Certes des progrès ont été réalisés dans de nombreux pays pour promouvoir l’égalité des sexes et encourager la participation des femmes aux postes de pouvoir. Mais cela irait beaucoup mieux s’il était mis fin aux politiques de quota décidées par les hommes mais qu’ils sont les premiers à ne pas respecter. Dans plusieurs pays africains, le pourcentage de représentation des femmes dans les instances politiques est de 30%. C’est certes un début mais nous sommes bien loin de la parité.
Les obstacles auxquels les femmes sont confrontées pour accéder au pouvoir sont multiples et complexes. Ils incluent des facteurs tels que les stéréotypes de genre, les discriminations institutionnelles, le plafond de verre, les écarts de rémunération et les attentes sociales souvent contradictoires entre vie professionnelle et vie privée. Tous ces défis dissuadent les femmes de chercher des postes de pouvoir et ils limitent leurs chances de réussite une fois qu’elles y accèdent.
L’égalité des sexes, un engagement et une volonté politique
Il est essentiel de promouvoir l’égalité des chances afin que les femmes puissent accéder au pouvoir. La diversité des perspectives et des expériences qu’elles apportent est bénéfique pour la société dans son ensemble. Sans doute les hommes devraient-ils méditer cette belle phrase de Stendhal « l’admission des femmes à l’égalité parfaite serait la marque la plus sûre de civilisation et elle doublerait ses chances de bonheur »
Plus il y aura de femmes leaders, plus futures générations croiront en leurs chances de réussite. Les femmes leaders sont une source d’inspiration, elles sont la preuve que l’espoir est permis.
Ici et là des initiatives visant à promouvoir l’égalité des sexes et à encourager la participation des femmes au pouvoir sont prises. Elles contribuent à créer un environnement plus favorable à la réussite des femmes dans les domaines où le pouvoir est exercé.
Enfin la promotion de l’égalité des sexes dans les sphères de pouvoir est un processus continu qui nécessite engagement et volonté politique. Sur le continent africain, le modèle rwandais est souvent cité en exemple. 61% de femmes siègent au parlement et 50% de femmes dirigent des ministères. En Europe, ce sont les pays d’Europe du Nord qui demeurent la référence en matière d’égalité hommes-femmes.
Ces pays modèles ont compris qu’en donnant aux femmes les moyens et les occasions de réaliser leur potentiel en contribuant pleinement à la vie publique et politique, cela concourt au renforcement de la démocratie, de la justice sociale et du développement économique.
Plus il y aura de femmes leaders, plus futures générations croiront en leurs chances de réussite. Les femmes leaders sont une source d’inspiration, elles sont la preuve que l’espoir est permis.
Ici et là des initiatives visant à promouvoir l’égalité des sexes et à encourager la participation des femmes au pouvoir sont prises. Elles contribuent à créer un environnement plus favorable à la réussite des femmes dans les domaines où le pouvoir est exercé.
Enfin la promotion de l’égalité des sexes dans les sphères de pouvoir est un processus continu qui nécessite engagement et volonté politique. Sur le continent africain, le modèle rwandais est souvent cité en exemple. 61% de femmes siègent au parlement et 50% de femmes dirigent des ministères. En Europe, ce sont les pays d’Europe du Nord qui demeurent la référence en matière d’égalité hommes-femmes.
Ces pays modèles ont compris qu’en donnant aux femmes les moyens et les occasions de réaliser leur potentiel en contribuant pleinement à la vie publique et politique, cela concourt au renforcement de la démocratie, de la justice sociale et du développement économique.
À propos de Denise Epoté :
Journaliste formée au Cameroun, en France et au Canada, Denise EPOTE est depuis janvier 2022 directrice de la distribution du marketing et de la commercialisation de TV5MONDE.
Elle entame sa carrière au sein de la chaîne francophone mondiale en 1994 comme chargée des programmes et devient quatre ans plus tard directrice Afrique. Poste qu’elle occupera pendant 23 ans.
Avant de rejoindre TV5MONDE, Denise EPOTE a été présentatrice et rédactrice en chef de 1985 à 1993 à la CRTV , la chaîne nationale camerounaise.
Journaliste multiprimée, elle est en 2001 désignée meilleure journaliste africaine de télévision par les Panafrican Heritage and Achievment Awards à Abuja au Nigéria. Elle figure régulièrement dans le classement des magazines FORBES AFRIQUE et NEW AFRICAN parmi les 50 africaines les plus influentes. En marge de TV5MONDE, Denise EPOTE est membre du conseil d’administration de l’Institut français de Paris , et préside la campagne de l’Association ACTION EDUCATION qui milite en faveur de l’éducation des petites filles en Afrique et en Asie. Elle a été membre du comité consultatif d’Africa 2020
Engagée pour le leadership féminin en Afrique et dans ses diasporas elle préside la journée femmes à l’occasion des journées nationales des diasporas africaines (JNDA) qui se tiennent chaque année à Bordeaux.
Au titre des décorations qu’elle a reçues figurent entre autres, la médaille de chevalier de l’ordre du mérite celle d’officier du mérite du Cameroun, la médaille d’officier des arts des lettres et de la communication du Burkina Faso, celles de chevalier du mérite et de chevalier de la légion d’honneur de la France et celle de chevalier de l’ordre du Lion du Sénégal.
Elle entame sa carrière au sein de la chaîne francophone mondiale en 1994 comme chargée des programmes et devient quatre ans plus tard directrice Afrique. Poste qu’elle occupera pendant 23 ans.
Avant de rejoindre TV5MONDE, Denise EPOTE a été présentatrice et rédactrice en chef de 1985 à 1993 à la CRTV , la chaîne nationale camerounaise.
Journaliste multiprimée, elle est en 2001 désignée meilleure journaliste africaine de télévision par les Panafrican Heritage and Achievment Awards à Abuja au Nigéria. Elle figure régulièrement dans le classement des magazines FORBES AFRIQUE et NEW AFRICAN parmi les 50 africaines les plus influentes. En marge de TV5MONDE, Denise EPOTE est membre du conseil d’administration de l’Institut français de Paris , et préside la campagne de l’Association ACTION EDUCATION qui milite en faveur de l’éducation des petites filles en Afrique et en Asie. Elle a été membre du comité consultatif d’Africa 2020
Engagée pour le leadership féminin en Afrique et dans ses diasporas elle préside la journée femmes à l’occasion des journées nationales des diasporas africaines (JNDA) qui se tiennent chaque année à Bordeaux.
Au titre des décorations qu’elle a reçues figurent entre autres, la médaille de chevalier de l’ordre du mérite celle d’officier du mérite du Cameroun, la médaille d’officier des arts des lettres et de la communication du Burkina Faso, celles de chevalier du mérite et de chevalier de la légion d’honneur de la France et celle de chevalier de l’ordre du Lion du Sénégal.
