Et si la femme était l’architecte d’un meilleur futur pour nos enfants !
A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, nous souhaitons célébrer les femmes et faire un retour sur l’évolution de la place des Femmes dans la société en 2021.
Chaque génération de femme a eu son combat à mener : le droit de vote, le principe d’égalité de rémunération, le droit de transmettre sa nationalité à son enfant, l’IVG ou encore plus récemment la libération de la parole avec le mouvement « Me too« .
Des campagnes, des manifestations et revendications gagnées dans la lutte, le bonheur et la joie de dessiner un futur plus égalitaire pour les générations à venir. La place de la femme dans la société évolue avec chaque génération même si le chemin est long pour une parité totale.
Ces dernières années, la libération de la parole marque le début du principe de l’égalité des genres
Plusieurs projets de loi ont été votés sur la question du droit des femmes. Ils ont permis d’inscrire dans la loi le principe de parité Femme – Homme ; de s’attaquer aux inégalités professionnelles, notamment dans l’accès aux postes à responsabilité ; de lutter contre les violences sexistes et sexuelles en renforçant les sanctions. Toutes ces lois vont dans le bon sens et montrent que les gouvernements successifs ont décidé d’agir en faveur de l’égalité Femme – Homme et contre les stéréotypes de genre.
Par ailleurs, sous l’impulsion du phénomène « Me Too » et d’une médiatisation renforcée des violences sexuelles, la parole tend à se libérer. Ainsi en 2019, près de 52 000 plaintes pour agressions sexuelles ont été déposées, soit 10 000 de plus qu’en 2017. De même, les omerta sur les violences sexuelles commises en milieu familial, scolaire ou professionnel commencent à tomber, même quand les personnes mises en cause sont influentes, voire célèbres. Preuve aussi que les violences faites aux femmes n’excluent aucun milieu et aucune classe sociale.
La parité dans le milieu professionnel : et si la femme osait plus !
De nombreux sondages, statistiques et autres chiffres sur le sujet dressent toujours le même constat : les femmes accèdent difficilement aux postes à forte responsabilité, les femmes sont encore loin d’être l’égal des hommes en entreprise, restent trop souvent cantonnées aux fonctions support comme le juridique, les RH ou la communication ou encore que leurs rémunérations restent trop souvent inférieures à celles de leurs collègues masculins.
Ainsi, seulement 3.3% des postes de président ou dirigeant des 120 plus grandes entreprises françaises étaient occupées par des femmes en janvier 2019 ; et depuis l’éviction d’Isabelle Kocher, il n’y a plus aucune femme à la tête des entreprises du CAC40. Si elles sont de plus en plus présentes au sein des conseil d’administration (45% des sièges), les femmes n’occupent que 20% des sièges au sein des comités exécutifs. Si ce chiffre à plus que doublé en 10 ans, il reste largement insuffisant car c’est au sein de ces comités que les grandes décisions se prennent.
Il existe une sorte de plafond de verre que les femmes ont beaucoup de difficulté à franchir. En effet, les fondements de notre société influent sur les comportements des genres. Ainsi, les femmes dans leur majorité hésitent davantage à occuper des postes à responsabilité.
On retrouve ce problème dès l’orientation post bac. Au collège et au lycée, les meilleures élèves sont majoritairement des filles. Cependant, dans leur choix d’orientation, elles se dirigent plus difficilement vers les filières sélectives et les filières les plus valorisés.
La clé du succès : le changement des mentalités !
En effet, l’évolution des mentalités sur la place de la Femme dans notre société sera un facteur clé dans la baisse des violences sexistes et sexuelles. Le changement des mentalités permettra également de mettre fin aux discriminations professionnelles et d’affirmer la place des femmes à des postes à forte responsabilité. Dans le monde politique, cette évolution rétablira la parité et fera disparaitre les stéréotypes de genre.
Ce changement ne pourra s’opérer qu’en agissant dès le départ c’est-à-dire via l’éducation. C’est le « vivre-ensemble » et les valeurs fondamentales que sont le respect et la tolérance qui doivent être enseignées dès le plus jeune âge au sein de la famille et au sein des institutions publiques et privés, uniformément.
En inculquant aux enfants que les seules limites qui existent sont celles qu’ils se fixent eux-mêmes et que pour réaliser leurs rêves, ils doivent se donner les moyens de leurs ambitions. Ce changement prendra du temps mais c’est de cette façon qu’il y aura une parité réelle entre les Femmes et les Hommes dans la société !