La reconversion professionnelle, et si c’était le bon moment ?

Par julien Morisson, co-fondateur de chasseur de jobs et co-fondateur des années folles (agence d’influenceurs B2B)

La période estivale est définitivement terminée malgré une météo encore clémente. La rentrée est bel et bien présente. Il faut revenir au bureau après une période de congés. Pour beaucoup cette période est synonyme d’une remise en question de leur activité professionnelle. Les chiffres le disent, un Français sur deux pensent sérieusement à se reconvertir. Ce phénomène n’est certes pas récent mais il s’accélère.

Un contexte propice aux changements de carrière

Trois raisons principales expliquent cette nouvelle passion française pour la reconversion. La première, naturellement, la pandémie. Pour certain salarié il était tout simplement impossible d’exercer normalement leur activité, il a donc fallu penser à se repositionner professionnellement. Deuxième raison, qui était souvent complémentaire de la première, un rapport différent à la vie personnelle. Durant cette pandémie, certains salariés prennent conscience de leur volonté de passer davantage de temps avec leur famille. Afin de concilier la vie privée et professionnelle, ils amorcent donc, à leur rythme, leur reconversion. Enfin, une partie importante souhaite un métier davantage en accord avec ses valeurs. les jeunes de la génération Y sont particulièrement attachés à ce critère. En effet, 72% d’entre eux considèrent qu’exercer un métier en phase avec leurs valeurs est un élément essentiel dans le choix de leur future carrière. Nos valeurs personnelles découlent de notre vision du monde. Par exemple, on retrouve l’altruisme, l’empathie, la conviction mais également la combativité, l’ambition ou la force de caractère. La liste est longue.

Comment s’y prendre pour amorcer sa reconversion ?

Avant de pouvoir se projeter sur un nouveau métier, il est nécessaire de savoir faire un point sur sa situation professionnelle et personnelle. Le bilan de compétences reste le meilleur outil pour y parvenir. Longtemps boudé par les cadres et singulièrement chez les hommes, celui-ci tant à se diffuser.

Un bilan de compétences porte plusieurs objectifs et notamment celui de faire un point sur sa situation, ses envies, ses talents et ses compétences réelles. En échangeant avec un professionnel spécialisé, le bilan permet de prendre un véritable recul sur sa vie professionnelle, et de mieux appréhender ses atouts, face à un certain projet.

Toute personne active peut demander un bilan, il faudra compter plusieurs semaines pour mener à bien ce type de démarche composée de trois phases, avec en premier lieu une phase préliminaire destinée principalement à bien analyser les besoins d’accompagnement de la personne, ainsi qu’à présenter le déroulement du bilan et les techniques qui vont être employées.

Et après ?

S’il est une chose de réaliser un bilan pour définir son projet professionnel, c’est une autre histoire de le mettre en œuvre. Les témoignages mettent régulièrement en avant des salariés qui sont installés à leur compte… beaucoup moins de salariés ayant changé de métier au sein d’autres entreprises. En d’autres termes si après un parcours de dix ans au sein d’une direction marketing il sera possible devenir libraire ou pâtissier, il n’en sera pas de même pour devenir directeur financier.

La reconversion doit donc s’inscrire dans un projet qui correspond avant tout à un marché professionnel sinon, gare aux désillusions.

Il existe (heureusement faiblement) des actifs ayant effectué une reconversion professionnelle qui ont été déçus. Première raison invoquée : des revenus insuffisants dans 38% des cas ; l’incertitude du lendemain dans 29% ; un manque d’équilibre entre vie pro et vie perso pour 13% des personnes sondées; la solitude pour 8%; l’absence de soutien par les proches pour 6%; un rythme de travail trop dense pour 6% (source : slate « Reconversion professionnelle: du rêve à la désillusion).

C’est notamment pour répondre à la nécessité de mettre en place concrètement ces projets professionnels que nous avons décidés, avec mon associé, de créer le métier de chasseur de jobs. Effectuant un service de recherche, le chasseur de job se doit de prospecter et sélectionner toutes annonces de jobs qui lui sembleront répondre à la demande de son client (vous aurez compris, chez nous le candidat est notre client).Après avoir effectué cette sélection rigoureusement en fonction de tous les critères de son client, c’est également lui qui se charge d’effectuer les premiers échanges et d’établir un compte rendu afin de proposer au client seulement les offres qui collent pratiquement à 100% à leurs attentes, leurs critères.

Si nous devions vous donner un conseil ça serait d’oser

Twitter Julien Morisson : https://twitter.com/jullu2002

Chasseur de job : https://www.chasseurdejob.com/notre-m%C3%A9tier)

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