Muriel Hattab – Présidente fondatrice de l’association Princesse Margot

Muriel Hattab – Présidente fondatrice de l’association Princesse Margot

 

©Droit réservé

Égalité femme – homme : simple slogan ou réelle volonté 

La parité et la mixité hommes-femmes dans notre société font toujours apparaitre des inégalités toujours bien présentes dans notre vie quotidienne. Même si l’opinion publique et les entreprises se sont emparées de ces déséquilibres, ils font toujours partie de ces sujets fondamentaux qui divisent les relations hommes / femmes.

– Au sein de nos entreprises, les différences de salaires souvent autour de 10% sont encore effectives et toujours trop sensibles

– En matière judiciaire, les sanctions pénales sont très disparates

– Dans nos foyers, chez chacun d’entre nous, le travail domestique est pris en charge par les femmes à hauteur de 80%

Nous nous heurtons toujours à une certaine absence d’indépendance économique des femmes vis à vis des hommes, et qui sont des maux importants dans le registre de la sphère domestique : d’une manière très directe l’homme gagne l’argent et fait vivre le foyer. Et donc naturellement les femmes prennent en charge les tâches domestiques peu valorisantes et l’éducation des enfants souvent ingrate. Ainsi, les femmes sont souvent sous la tutelle des hommes.

L’accent excessif porté sur le travail effectué à l’extérieur du foyer et rémunéré par un tiers entraine une dévalorisation du travail non rémunéré, c’est-à-dire les actions quotidiennes que les femmes s’imposent. Elles n’ont pas d’autres choix.

Les hommes ont une logique de réseaux que les femmes n’ont pas. On observe que les hommes sont plus actifs que les femmes pour constituer un entourage propice à leur évolution et à leur prise de participation dans la société, les femmes étant plus généralement discrètes et moins expansives.

L’une des pistes de réflexion majeures et l’une des solutions pour arriver à l’égalité hommes / femmes est de redonner la place à l’homme dans la sphère familiale. On sait très bien que c’est dans la sphère privée et la sphère scolaire que se prennent tous les réflexes. Pour que cela change, il faut donc rééquilibrer dans le privé aussi ; que les hommes fassent ce qu’ils veulent et soient enfin ce qu’ils veulent et les femmes auront leur place plus facilement.

Dès le plus jeune âge, il serait important d’inscrire l’égalité filles-garçons dans un parcours qui permettrait de lutter contre toutes les discriminations : mixités sociales et culturelles à l’école.

Il serait important de sensibiliser à l’égalité hommes-femmes via la formation, d’instaurer l’égalité du temps de parole, de dégenrer les titres de postes, fixer des grilles de salaires transparentes.

Et une fois pour toute, appliquer enfin le principe « à travail égal, salaire égal ».

Faire suivre une formation sur l’égalité hommes-femmes aux managers de l’entreprise afin d’entrevoir les véritables enjeux stratégiques de la mixité serait bénéfique dans le cadre de la gestion d’entreprise.

La mise en avant des femmes dirigeantes ne doit plus être une situation exceptionnelle. Elles doivent être considérées comme les hommes, patrons d’entreprises.

Enfin, l’égalité des sexes et un droit humain fondamental, c’est également un facteur essentiel dans la lutte contre la pauvreté. Les sociétés ne peuvent prospérer durablement quand la moitié de leur population n’a pas suffisamment accès aux ressources économiques et sociales.

Ayons toujours à l’esprit les droits fondamentaux de la femme :

– Le droit de vivre libre de toute violence et discrimination.

– Le droit au meilleur état de santé physique et mental.

– Le droit à l’éducation.

– Le droit à la propriété.

– Le droit de voter.

– Le droit à un salaire égal.

Il reste encore un immense chemin à parcourir pour que la parité hommes-femmes devienne naturelle et non pas exceptionnelle comme souvent l’actualité nous le rappelle. L’éducation de nos enfants et petits-enfants sont le gage d’une égalité future et je l’espère, pas trop lointaine.

 

À propos de Muriel Hattab : 

Statut actuel : Présidente fondatrice de l’association Princesse Margot

Née le 27 juin 1967 à St Mandé en France, Muriel Kerszner, de son nom de jeune fille, a vécu son adolescence à Paris. Après avoir eu son bac, elle entame un BTS Comptabilité. Elle est embauchée dans différentes entreprises en tant que comptable jusqu’à la naissance de son premier enfant. Elle se marie avec Jean-Jacques Hattab en 1991 et donne naissance à Margot en 1993.

MARGOT

Muriel ne peut pas imaginer confier sa fille a des tiers. Elle décide de ne plus travailler pour s’en occuper. Elle a ensuite deux autres enfants, Jonas en 1996, puis Anouck en 2001. Muriel consacre l’intégralité de son temps à l’éducation de ses 3 enfants. En 2009, Margot a 15 ans. On lui diagnostique une tumeur au cerveau, se nommant scientifiquement glioblastome. Toute la famille est instantanément anéantie. Pendant 3 ans, toutes les journées s’articulent autour de la maladie de Margot : de l’intervention chirurgicale à son traitement oncologique (chimiothérapie et radiothérapie), en passant par les multiples hospitalisations, sans oublier les effets secondaires (perte de cheveux, nausées, fatigue, céphalées, mucites…) et la peur qui s’invite dans le quotidien. Elle décède 3 ans plus tard, en mai 2012, à l’âge de 18 ans.

Muriel, dévastée, décide immédiatement de créer une association en hommage à sa fille, à son courage et à sa force. Elle fonde, en septembre 2012, « Princesse Margot » et décide de consacrer sa vie aux enfants et adolescents atteints de cancer et à leur famille.

Débutée dans son appartement, l’association ouvre en février 2013 la Maison « Princesse Margot », à Vincennes pour accueillir les enfants malades, la fratrie et les parents. Les familles y reçoivent un accueil personnalisé.

JONAS

On dit que « la foudre ne tombe pas deux fois au même endroit ». Malheureusement pour sa famille, en 2016, ce n’est pas le cas car son fils Jonas est atteint d’une leucémie aigüe lymphoblastique !

Il est pris en charge à l’hôpital St Louis, établissement où « Princesse Margot » est présente depuis 4 ans. Chaque semaine, il bénéficie des chambres rénovées par l’association et des activités de ses bénévoles. Une situation très douloureuse et étrange à la fois pour toute sa famille. Jonas décide alors qu’il va sortir vainqueur de cette épreuve pour venger sa sœur !!

Muriel continue, malgré la maladie de son fils, à s’occuper de l’association, sans que personne ne soit au courant de ce qu’elle vivait. En novembre 2021, la médecine annonce la guérison de Jonas !

2022

En 10 ans d’activité de « Princesse Margot », ce sont des dizaines d’hôpitaux en onco-hématologie pédiatrique devenus partenaires, plus de 500 activités à l’hôpital dispensées par la centaine de bénévoles spécifiquement formés, des soutiens à des projets innovants notamment sur l’alimentation à l’hôpital et à des protocoles de recherche, qui ont été créés et développés par « Princesse Margot ». En 10 ans, plus de 1000 familles ont pu être ainsi accompagnées par l’association, et plus d’1 millions d’euros ont pu être versés pour mener à bien des projets pour le bien-être des enfants malades. En novembre 2022, l’association a fêté ses 10 ans à l’Hôtel Intercontinental où Madame la Ministre Marlène Schiappa nous a honorés de sa présence, comme Kev Adams, parrain de l’association. D’ici quelques semaines, l’association ouvrira « Marg’home », une maison de répit pour les parents, située à St Mandé, inaugurée par Madame Brigitte Macron le 15 février dernier. Elle rapprochera et hébergera les parents de leur enfant hospitalisé. Ce projet est également soutenu par la Mairie de St Mandé, la Région Ile de France et la Fondation des Hôpitaux de Paris.

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