Marie-Pierre Vedrenne, Députée européenne
BIOGRAPHIE
Née à Limoges, elle a terminé son cursus en Droit européen et de l’OMC à Rennes, où elle a choisi de vivre. Elle maîtrise parfaitement les dossiers de la politique commerciale de l’Union européenne. En 2016, elle prend la direction de la Maison de l’Europe de Rennes. Elle y supervise une centaine d’adhérents et de bénévoles engagés pour la défense de l’Union européenne.
Marie-Pierre Vedrenne est très attachée à promouvoir l’utilité de l’Europe dans le quotidien des citoyens.
Co-présidente de la délégation Renaissance au sein du groupe Renew, elle est également Vice-présidente de la commission du Commerce International et membre de la Commission de l’emploi et des affaires sociales.
Chemins de traverse
« Ici comme à Oradour sur Glane on peut seulement dire jamais plus jamais » ce sont ces mots qui en 1998, à l’entrée de l’île aux esclaves à Gorée au Sénégal ont été les premiers sur lesquels mon regard s’est arrêté ! Pour la jeune limougeaude que j’étais, l’écho fut terrible. Et n’a jamais cessé de guider mon engagement européen. Ces lieux restent dans ma mémoire : Oradour, Gorée, Belgrade… le fracas de la guerre pour celle qui a eu la chance de naître sur un continent en paix. C’est également la rencontre de femmes qui ont forgé ma conviction : rien n’est jamais acquis, et certainement pas la paix, la liberté, la démocratie. Lucie Aubrac, Jeanne-Françoise Hutin, Magda Hollander-Lafon : par leur foi dans l’humanité et par leur confiance dans l’avenir, leurs rencontres furent déterminantes. De leur détermination, de leur volonté, mon engagement s’est concrétisé en parallèle de mes études dans le cadre associatif. Responsabilités bénévoles que j’ai eu la chance de transformer en réalité professionnelle en tant que directrice de la Maison de l’Europe de Rennes.
A l’heure où l’atrocité, la barbarie, l’inhumanité sont aux portes de l’Union européenne, mon engagement pour l’Europe – symbole de paix et de liberté – prend tout son sens. Brexit, pandémie de la COVID-19, guerre en Ukraine, je n’aurai jamais pensé devoir en tant que députée européenne, être confrontée à de tels chocs. Rien ne me prédestinait à siéger dans l’hémicycle du Parlement européen. Le sérail politique m’était éloigné. Par mon engagement, par mon travail, des femmes et des hommes politiques m’ont fait confiance, je les remercie, tout comme les citoyens qui, par leur vote, m’ont également fait confiance.
Désormais, c’est en gardant à l’esprit le conseil d’un homme « prends ta place, toute ta place, ma fille » que j’exerce mon mandat à la fois avec responsabilité et humilité.