Le jeune entrepreneur guinéen développe depuis la France plusieurs start-up dans l’e-commerce et les services
« D’après une étude récente réalisée par la plateforme Startuplist Africa, le lancement de pépites africaines dans les nouvelles technologies se poursuit malgré la crise sanitaire, notamment pour apporter des services dans la santé et des solutions à la diaspora. Rencontre avec Prince Bangoura, un jeune entrepreneur guinéen qui a lancé plusieurs start-up en France.
Créer un business, c’est souvent répondre à un besoin de la vie quotidienne. Nfansoumane Prince Bangoura en a fait l’heureuse expérience. Né à Conakry en Guinée en 1991, ce chef de projet web est arrivé en France en 2010 pour suivre un cursus de licence à l’université d’Orléans. Il y acquiert des bases solides en programmation. Trois ans plus tard, il monte à Paris pour intégrer l’Institut G4 afin de devenir ingénieur informatique et manager de projet. Puis il enchaîne les emplois, notamment dans la Fintech Quicksign, puis comme consultant chez BNP Paribas.
Il revient dans sa ville d’adoption, Orléans, chaque week-end. Au fil des mois, ses amis de la diaspora africaine le chargent d’aller écumer les magasins de Barbès et de Château-Rouge à la recherche des produits africains. « J’ai rapidement lancé une étude sur les réseaux sociaux pour connaître la réalité de la demande, confie Prince Bangoura. Je me suis rendu compte que le périmètre de la demande dépassait largement mon cadre personnel, amical et français. »
Très vite, ce spécialiste des nouvelles technologies lance sa start-up dédiée à la vente en ligne de produits artisanaux d’origine africaine, baptisé Yankady, du nom d’une danse de l’ethnie soussou jouée lors des rites de séduction. »
Retrouverez l’intégralité de l’article de Pascal Airault, journaliste à l’Opinion, ici .