Comment Laurence Comte-Arassus, présidente de Medtronic France, œuvre pour « ramener de nouvelles productions en France »
Interview de Laurence Comte-Arassus, présidente de Medtronic France
Il fait partie des géants mondiaux des dispositifs médicaux. Le groupe américain Medtronic (90 000 salariés dans le monde pour un chiffre d’affaires d’environ 24 milliards d’euros pour l’exercice fiscal 2020 clos en avril dernier), centré sur les thérapies cardiovasculaires, la délivrance de l’insuline, les neurosciences et la chirurgie digestive mini-invasive, est fortement implanté en France avec quatre usines, un centre de R&D et 1 350 salariés. Laurence Comte-Arassus, présidente de Medtronic France, revient pour l’Usine Nouvelle sur les effets de l’épidémie sur son activité, et décrit les axes de développement du groupe en France.
Quel est l’impact de la pandémie et des confinements sur vos activités en France ?
Laurence Comte-Arassus. – Notre premier objectif est de protéger nos usines et ainsi de protéger nos employés. Nous mettons tout en oeuvre pour ne pas subir de contaminations en chaîne, et cela a très bien marché. Aucune de nos usines en France n’a fermé ni réduit ses capacités de production. Nous avons mis en place des mesures de distanciation sur les chaines de production et nous avons mis des salariés en télétravail avant même le premier confinement pour protéger les productions.
Nous n’avons donc pas eu d’épidémie interne et un très faible taux de Covid-19 parmi nos employés. Au siège non plus, nous n’avons pas eu recours au chômage partiel, à la place nous avons formé nos équipes et accéléré la transformation digitale avec plus de support technique aux professionnels de santé à distance. Nous avons aussi formé 400 médecins à nos respirateurs en 15 jours.
L’interview est à retrouver en intégralité dans l’Usine Nouvelle
Par Julien Cottineau, le 17/11/2020